Ce samedi 29 mai, les portes d’entrée au Thabor le grand parc du centre ville, sont fermées par les agents municipaux et leur syndicats CGT, FO, SUD, UGICT CGT, UNSA ( à l’exception de la CFDT donc) . Les drapeaux syndicaux ont été fixés sur les grilles.
A l’entrée principale un piquet d’une vingtaine d’employés est là et distribue un tract à la population : « Rennes la Honte ! Savez vous comment nos élus traitent les agents en première ligne face au COVID ? »
Ça tombe bien l’élu de permanence, Cyrille Morel (Génération s) est venu discuter, visiblement sa préoccupation c’est de faire lever le piquet « il va y avoir 14 mariages cet après midi et il y en aura certainement qui voudront faire des photos au Thabor, vous y serez confronté », « je comprend vos revendications mais ce n’est pas le sujet »
Une responsable syndicale CGT lui rappelle qu’en 1999 il avait fallait occuper l’hôtel de ville pour obtenir satisfaction », elle ajoute « à l’époque le maire Edmond Hervé nous recevait encore !! »
C’est un bon résumé de la situation dénoncée par les syndicats. « Ou sont les élus ? on a à faire à des DRH « , « on nous prend tous nos acquis », « en ce moment je suis au centre de vaccination, une collègue a fait deux malaise » , un autre insiste sur le mal être dans les services. Une autre « c’est une municipalité de gauche et ils font la politique de Macron «
Le tract intersyndical parle de « régression sociale sans précédent »
On aurait peut être dû commencer plus tôt dit la camarade de la CGT, une chose est sure les salarié(e)s présent(e)s sont déterminés à défendre leurs jours de congés et repos compensateurs du week-end end.