GAZA, la barbarie doit cesser immédiatement !

À Gaza, les bombardements israéliens incessants depuis un mois ont déjà fait plus de 10 000 morts, dont la moitié sont des enfants.
Dans la bande de Gaza coupée du monde, privée d’eau, d’électricité et de médicaments, la catastrophe humanitaire est déjà là. Au point que l’ONU elle-même parle d’un « risque de génocide ».

En Cisjordanie, les attaques des colons et de l’armée israélienne contre les Palestiniens se multiplient.
Dans le sud du Liban, les bombardements israéliens ont provoqué le départ de
30 000 villageois et brûlé des milliers d’hectares de forêt.
Un ministre israélien n’hésite pas à envisager de « larguer une bombe nucléaire sur Gaza ».
Un autre envisage officiellement le transfert forcé de 2 millions d’habitants de Gaza dans le désert du Sinaï en Égypte.
Les travailleurs et les peuples du monde, par de puissantes manifestations, disent : cette barbarie doit cesser immédiatement !
À Washington (États-Unis), le 4 novembre, 300 000 manifestants ont scandé : « Nous te disons non, Joe (Biden – ndlr) le génocidaire ! »
Ils ont raison ! Rien de ce qui se passe à Gaza aujourd’hui ne serait possible sans l’appui de l’administration Biden à Netanyahou.
À Paris et dans toute la France, le même jour, des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes ont manifesté. Beaucoup, dans les cortèges, ont souligné la complicité du gouvernement Macron. Comme ils ont refusé la division sur des bases religieuses que Macron et Darmanin ne cessent de distiller.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique a manifesté sous les mots d’ordre : « Arrêt des bombardements, levée immédiate du blocus, non à une deuxième Nakba* ! » et aussi « Arabes et Juifs, tous unis dans une seule Palestine laïque et démocratique ! »
Les travailleurs et les jeunes savent que c’est le même gouvernement Macron qui, au MoyenOrient, soutient Netanyahou et qui, chez nous, impose aux travailleurs la vie chère, le blocage des salaires et la destruction des services publics.
Le POID s’adresse à toutes et tous : rien n’est plus urgent que l’unité la plus large pour l’arrêt du massacre, pour l’arrêt immédiat des bombardements et de l’intervention militaire, pour la levée totale du blocus de Gaza.

  • La « catastrophe » de mai 1948, quand 800 000 Palestiniens furent expulsés de leurs villes et de leurs villages à la veille de la création de l’État d’Israël.