Nos commentaires : L’article nous décrit l’augmentation considérable des frais universitaires, non pris en charge par une aide de l’état, alors que l’argent ne manque pas pour financer la loi de programmation militaire (413 milliards) ni pour déverser des milliards d’aides aux capitalistes au nom de la “transition énergétique”. Pourtant, la formation de la jeunesse, c’est la richesse de demain.
L’article figure ci-dessous
Alors que les vacances d’été s’achèvent, la Fédération des associations de Haute-Bretagne (FAHB) vient de publier son indicateur. À Rennes, le coût de la rentrée s’établit en moyenne à 2 943,53 € pour un étudiant,
en hausse de 3,70 %.
La Fédération des associations de Haute-Bretagne (FAHB), un syndicat étudiant, a mené l’enquête pour évaluer le coût de la rentrée universitaire dans les prochaines semaines. Pour cela, il a passé au crible toutes les dépenses, « même les coûts cachés auxquels les étudiants sont confrontés » : inscription, loyer, alimentation, transports, téléphonie, complémentaire santé, assurance habitation, etc.
Plus élevé qu’à Saint-Brieuc
L’enquête concerne les dépenses supportées « par un étudiant en licence, sans double-inscription, non boursier et décohabitant », c’est-à-dire n’habitant pas chez ses parents, et donc obligé de se loger à Rennes. D’après les chiffres fournis par la FAHB, le coût de la rentrée à Rennes s’élève en moyenne à 2 943,53 €, en hausse de 3,70 % par rapport à l’an passé (2 837,64 €).
À titre de comparaison, il est moins élevé dans d’autres villes universitaires comme Saint-Malo (2 912,22 €), Saint-Brieuc (2 873,72 €) ou encore Fougères (2 847,60 €), cette dernière ville étant celle où le coût de la rentrée est le plus faible.
Les frais d’inscription à Bruz
À l’inverse, c’est à Bruz que la rentrée universitaire va coûter le plus cher : 8 226,64 € selon les chiffres de la FAHB, une différence importante qui s’explique par les frais d’inscription dans les établissements privés, nombreux sur le campus de Ker-Lann.
Dans le détail, les dépenses qui augmentent le plus pour un étudiant rennais sont les frais de téléphonie (+ 19,05 %), l’alimentation du fait de l’inflation (+ 15,34 %), les transports (+ 7,95 %). Les frais de complémentaire santé sont également à la hausse (+ 5,08 %), tout comme les assurances habitation (+ 4,79 %).
« Étudier reste un luxe »
À lui seul, le logement pèse lourd dans le budget de la rentrée. À Rennes, le montant des loyers, déjà en hausse de 3,46 % entre 2021 et 2022, augmente cette année encore de 1,25 %. « L’indicateur atteint désormais les 485 € par mois, en moyenne, pour un étudiant rennais. »
Selon la FAHB, « étudier reste un luxe en 2023, un luxe que les étudiants ne peuvent se permettre ». Elle appelle à une prise de conscience du côté des pouvoirs publics, « avec une réforme complète et profonde du système d’aides sociales aux étudiants » : bourses indépendantes des familles, repas à 1 € pour tous dans les restaurants universitaires, encadrement des loyers, etc.