Le Parti des Travailleurs est solidaire des dizaines de milliers de travailleurs de la métropole rennaise qui subissent l’arrêt du métro depuis plus d’un mois.
1. Il n’est pas admissible qu’un court-circuit entraîne de tels dégâts. La science, en matière de coupe-circuits, doublage des équipements, cloisons ignifugées et extinction automatique au gaz neutre …, permet de limiter les dégâts survenus lors d’un incident. La photo d’en-tête montre jusqu’où conduit la recherche du profit maximal, au détriment d’équipements de sécurité.
2. Keolis et Siemens se renvoient la balle : De toute évidence, de la part des grands groupes capitalistes de la chaîne des sous-traitants, la volonté de dégager sa responsabilité, et donc de sauvegarder ses profits, est prioritaire sur la nécessité de redémarrer le métro au plus tôt.
3. La responsabilité de la mairie est engagée. Il est indispensable qu’une mairie qui se dit “de gauche”, donc proche des travailleurs, rompe avec le système de la sous-traitance et recouvre une pleine souveraineté et compétence, permettant d’assurer le fonctionnement pérenne du métro.
4. La désorganisation du sytème des transports qui en a résulté a conduit les chauffeurs de bus à poser leurs revendications. Le Parti des Travailleurs soutient les revendications des chauffeurs de bus et leur combat.
la photo d’en-tête et l’article qui suit sont ceux de OF.
À Rennes, une grève illimitée débute ce samedi sur le réseau de bus : le service resserré
Confrontés à une « surcharge de travail » en raison de la panne de la ligne B du métro, les chauffeurs de bus rennais se mettent en grève à partir du samedi 16 décembre 2023. Un bras de fer avec la direction de Keolis afin d’obtenir une prime exceptionnelle.
« À conditions exceptionnelles, prime exceptionnelle. » Les syndicats CFDT et Unsa mettent à exécution leur ultimatum dès ce samedi, en lançant une grève illimitée sur le réseau de bus. Depuis le 18 novembre la ligne B du métro est à l’arrêt, elle n’ouvrira pas avant le 22 décembre au plus tôt.
Et depuis cette date, les conducteurs de bus se disent à bout, épuisés. Ils réclament une prime exceptionnelle. Trois syndicats (Unsa, CFDT et CFE-CGC) sur quatre ont refusé de signer l’accord proposé par la direction de Keolis Rennes, jugé insuffisant. La CGT, syndicat majoritaire, l’a accepté. Elle a levé son préavis.
La moitié des conducteurs mobilisée
La grève va donc débuter ce samedi 16 décembre, pour une durée illimitée. « Une centaine de conducteurs, soit la moitié environ, ont prévu de faire grève », indique Philippe Simon. « La mobilisation devrait être importante », ajoute Édouard Petit, son collègue de la CFDT.
D’ores et déjà, les horaires de certaines lignes de bus du réseau Star ont été resserrés. Les bus circuleront « de 6 h 30 à 21 h, ce samedi », indique Ronan Kerloc’h, directeur général de Keolis Rennes. Habituellement, le réseau fonctionne de 6 h à 1 h du matin.
La ligne A du métro fonctionnera cependant normalement, ainsi que les lignes métropolitaines et la ligne de bus relais qui remplace la ligne B du métro, « qui fonctionnera donc jusqu’à 1 h du matin ».
Une grève « déconnectée de la réalité »
Les syndicats sont conscients de la gêne occasionnée, à l’approche des fêtes de fin d’année. « La vérité, c’est que nous n’avons pas envie de nous lancer dans ce mouvement, nous savons que nous allons nous mettre un tas de gens à dos, concède Philippe Simon, mais nous n’avons pas d’autre moyen pour nous faire entendre. »
Matthieu Theurier, le vice-président de la métropole en charge des transports, fait part de sa « forte incompréhension. J’ai eu le sentiment que le dialogue social a été mené du côté de la direction de Keolis. Le syndicat majoritaire a retiré son préavis de grève. Dans ce contexte où c’est dur pour les usagers, les commerçants et les agents du Star qui seront au travail, cette grève est déconnectée de la réalité. Elle va être incomprise par tous les habitants. »