Une procédure judiciaire fabriquée de toutes pièces vient d’être engagée contre le militant politique et philosophe russe Boris Kagarlitsky.
Le 25 juillet, le Service fédéral de sécurité (FSB) a engagé des poursuites pénales contre lui, utilisant un article répressif du Code pénal pour accuser Kagarlitsky « d’apologie du terrorisme » en prenant prétexte d’un commentaire sur l’explosion du pont de Crimée.
Boris Kagarlitsky a été arrêté, emmené à 1000 kilomètres de Moscou pour être présenté devant un tribunal qui a d’ores et déjà fixé jusqu’au 24 septembre sa détention provisoire. Il risque jusqu’à 7 années de prison.
Comme le dénoncent à juste titre différentes organisations ouvrières de Russie, la véritable raison de la répression contre Kagarlitsky, c’est son opposition à la guerre. Le régime de Poutine l’avait déjà, en 2022, affublé du qualificatif « d’agent de l’étranger » pour la même raison.
Cette arrestation est un nouveau cran franchi par le régime de Poutine dans la répression contre les opposants à la guerre et les militants se réclamant du mouvement ouvrier.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique qui en France combat la politique de guerre de Macron et de l’OTAN, et qui s’est prononcé depuis le 24 février 2022 « pour le retrait des troupes russes d’Ukraine, pour le retrait des troupes de l’OTAN d’Europe de l’est », exprime sa solidarité à Boris Kagarlitsky et appelle à
sa libération immédiate. Il répondra à toute initiative unitaire sur ce mot d’ordre.
Russie : pour la libération immédiate de Boris Kagarlitsky
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