Le ministre de l’Économie, Bruno le Maire, impose toujours plus de coupes dans le budget de l’État : seize milliards en 2024, douze milliards supplémentaires annoncés pour 2025.
Qui est victime de ces coupes ?
Les familles ouvrières qui vont devoir encore un peu plus se serrer la ceinture.
Un exemple : les tarifs de l’électricité
Depuis deux ans, ils ont augmenté en moyenne de plus de 30 %. Du jamais-vu !
Mais ce n’est pas fini. Est d’ores et déjà annoncée une hausse de 10 % le 1er février. Pourtant, les prix
ont beaucoup chuté sur les marchés de gros.
Mais qu’à cela ne tienne !
Le gouvernement provoque une hausse de 10 % le 1er février en augmentant les taxes et en suppri-
mant le bouclier tarifaire.
Avec cette nouvelle hausse de 10 %, la facture annuelle moyenne au tarif réglementé d’un ménage
chauffé à l’électricité passerait de 1 604 euros par an à 2 235 euros.
Pendant ce temps-là…
Le nouveau ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, déclare que l’Ukraine restera « la priorité de la France ». Il s’est engagé à « renforcer la capacité de l’Ukraine à produire sur
son territoire » avec les meilleures entreprises françaises.
« À ce jour, l’aide militaire de la France à l’Ukraine s’élève à 3,2 milliards d’euros, selon un rapport parle-mentaire publié le 8 novembre » (Euractiv).
Rappelons que ces 3,2 milliards d’euros dépensés par le gouvernement Macron pour alimenter la guerre de l’OTAN en Ukraine s’ajoutent aux 413 milliards de la Loi de programmation militaire 2024-2030 que le Parlement a votée à la demande du gouvernement.
Macron s’est appuyé pour cela sur le consensus des nombreux votes en faveur de l’aide militaire à l’Ukraine au Parlement européen et à l’Assemblée nationale.
Une urgence : le blocage des prix, l’augmentation générale des salaires
et la confiscation des milliards de la guerre pour les affecter aux besoins des travailleurs
et de leurs familles !