Travailleurs et jeunes, en France et dans le monde, nous voyons avec effroi l’escalade en cours qui, du génocide du peuple palestinien à Gaza, pourrait entraîner le monde vers une guerre généralisée.
Qui est responsable ?
Qui est responsable ? En premier lieu : l’État d’Israël et le gouvernement Netanyahou.
Le Parti des travailleurs réaffirme ce qu’il a déclaré dès le 7 octobre 2023 : tout travailleur, tout jeune attaché à la paix ne peut que déplorer cet assassinat de centaines de civils israéliens. Mais cela ne saurait justifier le génocide du peuple palestinien commis par l’État d’Israël à Gaza, où près de 30 000 enfants, femmes et hommes, pour l’essentiel des civils, ont déjà été assassinés et près de 100000 ont été blessés. Rien ne saurait justifier le siège imposé par Israël à la bande de Gaza qui menace les survivants, privés d’eau, de nourriture et de soins, de périr de la faim et des épidémies. Rien ne saurait justifier la logique jusqu’au-boutiste du gouvernement israélien qui, à Gaza comme en Cisjordanie, organise la « deuxième
Nakba » visant à expulser le peuple palestinien de ses terres.
Qu’est-ce qui rend possible cette guerre que mène l’état d’Israël contre le peuple palestinien ?
C’est le soutien que lui apportent les grandes puissances, à commencer par l’impérialisme américain sous la direction de Biden : sans ce soutien militaire et financier, Netanyahou serait contraint de renoncer à poursuivre cette guerre. Et il en va de même concernant le soutien que lui apportent l’Union européenne et tous les gouvernements des grandes puissances. Et cela est vrai pour Macron qui multiplie les déclarations s’inquiétant hypocritement du sort des civils à Gaza mais maintient tous les liens diplomatiques, politiques, économiques et commerciaux avec l’État d’Israël.
Aujourd’hui, l’État d’Israël franchit un nouveau cran.
Il tente d’entraîner l’humanité tout entière dans une guerre généralisée, une marche délibérée vers une guerre mondiale qui ne dit pas son nom.
Le 25 décembre 2023, une frappe israélienne à Damas (Syrie) a assassiné un haut dirigeant militaire iranien.
Le 2 janvier, une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth (Liban) a assassiné plusieurs responsables du Hamas palestinien sur un territoire contrôlé par le Hezbollah libanais.
Il faut à tout prix arrêter cette escalade qui conduit tout droit à un conflit mondial dont les peuples, tous les peuples, paieront les conséquences dévastatrices, au seul profit des multinationales et des spéculateurs capitalistes.
Répétons-le : rien de ce que fait Netanyahou ne serait possible s’il n’était pas assuré du soutien de l’impérialisme américain, de l’Union européenne et des gouvernements des grandes puissances, dont celui de Macron, et de l’impunité que tous lui garantissent à travers l’ONU.
Les travailleurs, les jeunes, en France et dans le monde, veulent la paix.
Ils ne veulent pas d’un conflit généralisé. Ils veulent l’arrêt immédiat de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien, l’arrêt de la boucherie en Ukraine et des guerres qui ravagent l’Afrique.
Les travailleurs, les jeunes savent que derrière ces guerres, et quel qu’en soit le prétexte, se cachent les intérêts des grandes multinationales capitalistes qui pillent les richesses des peuples. Ils savent que la guerre « à l’extérieur » est toujours le prétexte pour frapper « à l’intérieur » les conquêtes sociales et les libertés démocratiques.
Le Parti des travailleurs estime que c’est la responsabilité du mouvement ouvrier, et plus précisément des
dirigeants de ses organisations, d’appeler travailleurs et jeunes à se mobiliser :
Pour l’arrêt immédiat des massacres à Gaza ;
Pour la levée immédiate du blocus ;
Pour l’arrêt immédiat de l’escalade vers un conflit généralisé, alimentée par Netanyahou.
Et pour exiger du gouvernement Macron qu’il cesse immédiatement toute aide financière et militaire à Israël et rompe toutes ses relations diplomatiques, politiques, économiques et commerciales avec l’État d’Israël !
C’est la seule voie aujourd’hui pour faire reculer ceux qui veulent entraîner l’humanité dans la barbarie.
Montreuil le 4 janvier, 19 heures