Pas une semaine ne passe sans un nouveau projet de loi du gouvernement qui vient remettre en cause les droits des travailleurs et de la jeunesse.
Après la réforme des retraites qui oblige à travailler deux ans de plus
Après la réforme de l’assurance chômage qui réduit drastiquement les droits des chômeurs Après le Service national universel obligatoire dont le but est d’embrigader la jeunesse Après la loi de programmation militaire de 413 milliards d’euros qui prive les hôpitaux et les écoles des moyens dont ils ont cruellement besoin
Après la loi « plein emploi » dont l’objectif est de fliquer les allocataires du RSA
Voici le projet de loi « d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023- 2027 », adopté par le Sénat le 13 juin et examiné par l’Assemblée nationale à compter du 3 juillet.
Un projet qui prévoit un moyen de surveillance jusqu’alors inédit : la possibilité d’activer, à distance et à l’insu de son utilisateur, ses appareils électroniques pour le géolocaliser ou enregistrer des images ou des sons. Il est prévu de transformer tous les « objets connectés en mouchards ». Toute la population est susceptible d’être espionnée par ses propres appareils. Certes, le gouvernement soutient que ce dispositif ne sera applicable qu’à la délinquance organisée et aux crimes. Toutefois, l’on sait qu’une fois adoptée une mesure répressive excep- tionnelle finit par devenir une mesure banale et généralisée (comme le fichier national des empreintes génétiques).
C’est la porte ouverte à la surveillance généralisée et à l’État policier.
Cette dérive anti-démocratique du gouvernement Macron-Borne, qui s’aggrave de jour en jour, a un objectif : terroriser les travailleurs et les jeunes, criminaliser l’action revendicative afin de faire passer toutes les contre-réformes.
Unité pour la défense de la démocratie ! Dehors Macron et sa politique !