Après les prises de parole des délégués des orgas syndicales, qui reprennent la position de leur fédération, des cheminot(e)s prennent la parole :
- On doit être fier d’être là aujourd’hui. On espère être aussi nombreux la semaine prochaine. On a le soutien des autres travailleurs ; une collecte au collège de Maure de Bretagne a donné 130 euros. Après l’AG allons voir le directeur régional pour exiger le paiement des retenues indues faites par la Direction.
- Déclaration d’un autre cheminot : « au 33ème jour de grève on ne peut plus lâcher malgré les intimidations. Le monde dans lequel ils veulent nous faire entrer, on n’en veut pas. Notre système ferroviaire était un des meilleurs au monde…
- Un autre cheminot : « la direction de la SNCF ment. Remerciements pour les soutiens. On ne peut pas lâcher maintenant aussi pour ceux qui nous soutiennent.
Le vote pour la prochaine séquence de grève est fait : unanimité moins 5 abstentions pour la grève.
La décision est prise d’aller voir le directeur régional pour qu’il donne l’ordre immédiat (et le montre aux cheminots) de rembourser les retenues indues faites par la Direction sur les repos des grévistes.
Le 21 juin le TGI de Bobigny a condamné la Direction de la SNCF pour « entrave au droit de grève »en opérant des retenues illégales sur les jours de repos des grévistes.
Le directeur régional, dit aux cheminots de faire parvenir des demandes d’acompte. Les cheminots en colère exigent le remboursement immédiat d’autant plus que la Direction a refusé à plusieurs cheminots de leur faire parvenir le décompte exact des retenues effectuées sur leurs repos.
Devant la fermeté des cheminots, le Directeur finit par donner l’ordre immédiat de remboursement des sommes prélevées aux grévistes.