Après l’incendie de la maison d’un militant de LFI dans les Vosges

Dans la nuit du 20 au 21 juillet, un incendie – dont il est avéré depuis qu’il est
d’origine criminelle – a ravagé le domicile d’un militant de La France insoumise
(LFI) à Rochesson, dans les Vosges. Willy Malaroda a pu, par chance, échapper
aux flammes.
Ces dernières années, ce militant et sa défunte épouse ont été la cible de
menaces : pneus crevés, voiture vandalisée et pieds de porc déposés sur leur
palier… Dans un climat général de remise en cause des libertés démocratiques
par le gouvernement Macron, force est de constater que les coupables se sont
sentis encouragés à mettre leurs menaces à exécution.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique exprime sa solidarité envers le
militant de LFI agressé. Le POID est disponible pour participer à toute initiative
dans l’unité pour exiger que les coupables de cet acte criminel soient confondus,
jugés et châtiés.
Montreuil, le 31 juillet 2023

Russie : pour la libération immédiate de Boris Kagarlitsky

Une procédure judiciaire fabriquée de toutes pièces vient d’être engagée contre le militant politique et philosophe russe Boris Kagarlitsky.
Le 25 juillet, le Service fédéral de sécurité (FSB) a engagé des poursuites pénales contre lui, utilisant un article répressif du Code pénal pour accuser Kagarlitsky « d’apologie du terrorisme » en prenant prétexte d’un commentaire sur l’explosion du pont de Crimée.
Boris Kagarlitsky a été arrêté, emmené à 1000 kilomètres de Moscou pour être présenté devant un tribunal qui a d’ores et déjà fixé jusqu’au 24 septembre sa détention provisoire. Il risque jusqu’à 7 années de prison.
Comme le dénoncent à juste titre différentes organisations ouvrières de Russie, la véritable raison de la répression contre Kagarlitsky, c’est son opposition à la guerre. Le régime de Poutine l’avait déjà, en 2022, affublé du qualificatif « d’agent de l’étranger » pour la même raison.
Cette arrestation est un nouveau cran franchi par le régime de Poutine dans la répression contre les opposants à la guerre et les militants se réclamant du mouvement ouvrier.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique qui en France combat la politique de guerre de Macron et de l’OTAN, et qui s’est prononcé depuis le 24 février 2022 « pour le retrait des troupes russes d’Ukraine, pour le retrait des troupes de l’OTAN d’Europe de l’est », exprime sa solidarité à Boris Kagarlitsky et appelle à
sa libération immédiate. Il répondra à toute initiative unitaire sur ce mot d’ordre.

Quel gouvernement donnera aux jeunes confiance en leur avenir ?

Personne ne peut accepter l’assassinat de sang froid d’un jeune de 17 ans par un représentant des « forces de l’ordre ». Personne ne peut accepter, qu’en application d’une loi de 2017, 13 personnes aient été tuées pour la seule année 2022 par la police au motif de « refus d’obtempérer ».
La jeunesse, et avec elle toute la population, est révoltée.
Tous exigent : justice pour Nahel.
À travers la révolte de la jeunesse s’exprime son sentiment de n’avoir aucun avenir dans ce système et son refus d’accorder la moindre confiance à ce gouvernement.
Mais alors, quel gouvernement donnera aux jeunes confiance en leur avenir ?
Pas un gouvernement qui leur offre comme seuls « emplois » les petits boulots précaires, les stages et autres services civiques.
Pas un gouvernement qui ferme les lycées professionnels, détruit le baccalauréat, ne remplace pas les enseignants absents, organise la sélection à l’université et veut embrigader la jeunesse dans un Service national universel (SNU) obligatoire encadré par l’armée.
Pas un gouvernement qui répond aux manifestations par la répression contre les jeunes, les travailleurs, les syndicalistes.
Pas un gouvernement qui organise le délabrement des cités, des hôpitaux et des services publics, mais qui offre chaque année des centaines de milliards aux capitalistes.
Pas un gouvernement qui rivalise avec l’extrême droite pour désigner les étrangers et les immigrés comme des boucs émissaires et pour les chasser.
Pas un gouvernement qui impose, contre la volonté de l’immense majorité, de travailler deux ans de plus en repoussant l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Pas un gouvernement qui vient de faire voter 413 milliards pour la loi de programmation militaire pour participer aux guerres sous le commandement de l’OTAN contre les peuples du monde entier.
Ce gouvernement, le gouvernement Macron-Borne, tourne le dos aux intérêts et aux besoins de la population laborieuse et de la jeunesse. Car, comme avant lui les gouvernements qui se sont succédé dans le respect des institutions de la Ve République, il est au service des banquiers et des capitalistes.
Quel gouvernement donnera aux jeunes confiance en leur avenir ? Un autre gouvernement et une autre République au service de la majorité, celle qui vit de son travail, et non plus au service d’une minorité de profiteurs et d’exploiteurs.
Pour cela, le gouvernement Macron-Borne doit partir. Et la Ve République avec lui.
Montreuil, le 30 juin 2023, 14 heures

Par la grève : mettre le pays à l’arrêt pour obliger Macron à retirer son plan

Tract 12 février c.

Une nouvelle fois le 11 février, dans tout le pays, par centaines de milliers, les travailleurs et les jeunes sont descendus dans la rue pour dire leur rejet de la réforme Macron-Borne.

Tous unis, quelles que soient leur affiliation syndicale ou leur sympathie politique, ils ont exigé : le retrait et rien d’autre !

Le gouvernement s’obstine. Il refuse de céder. Il continue à prétendre que les retraites sont en déficit alors que tous les experts, les uns après les autres, prouvent le contraire. Ce gouvernement de menteurs veut à tout prix financer les 413 milliards de la loi de programmation militaire et les cadeaux faits aux capitalistes.

C’est pour cela qu’il veut piller les retraites comme il veut bloquer les salaires. C’est pour cela qu’il voudrait contraindre les travailleurs à partir à la retraite à 64, 65 ans ou encore plus tard. Et peu lui importe les souffrances imposées à la population. Peu lui importe la misère à laquelle il veut condamner le peuple travailleur.

Ce 11 février, l’intersyndicale réunissant les huit organisations syndicales a fait savoir que, face à l’obstination du gouvernement, elle « appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ». Le communiqué « appelle le gouvernement à retirer son projet de loi ». Si les directions des confédérations syndicales unies sont arrivées à cette proposition, c’est en réponse à la puissance du mouvement qui ne cesse de monter d’en bas pour exiger le retrait.

Mettre le pays à l’arrêt le 7, le 8, le 9 mars et autant qu’il le faudra, par la grève totale jusqu’à ce que le gouvernement retire sa réforme, c’est la réponse à la situation.

Cela commence tout de suite. Dans les réunions qui se tiennent dans les ateliers, les services, les écoles, les lycées, les universités, les travailleurs, sans attendre, ont commencé à rassembler les moyens de préparer la « mise à l’arrêt du pays le 7 mars ». Comités d’organisation de la grève, comités de mobilisation, comités de préparation, caisses de grève, assemblées de délégués avec le mandat et les revendications. C’est le mouvement par lequel par en bas se prépare la mise à l’arrêt du pays entrant en jonction avec la proposition venue du sommet des organisations.

Oui, à condition que tout le monde joue le jeu. À condition que personne ne s’écarte du mandat qui a été donné par des millions de grévistes et de manifestants : le retrait et rien d’autre. À cette condition, c’est une certitude, le mouvement de bas en haut et de haut en bas des travailleurs et de leurs organisations unis dans la grève totale contraindra Macron à retirer sa réforme. Et s’il s’y refuse, s’il ne veut pas la retirer, c’est lui qui devra se retirer et sa réforme avec.

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

12 février 2023, 19h30

Et maintenant : que faut-il faire pour obliger Macron au retrait ?

Tract 8 février

Une fois encore, le 7février, par la grève et les manifestations, travailleurs et jeunes ont massivement répondu à l’appel des organisations syndicales.

Ils ont réaffirmé le mandat : la réforme Macron-Borne n’est ni amendable ni négociable, elle doit être retirée !

Et maintenant ?

Le gouvernement joue la montre. Son calendrier est connu. Le 26 mars au plus tard (et peut-être même avant), la loi serait adoptée par vote de l’Assemblée nationale ou par ordonnance.

Macron a entre les mains tous les pouvoirs, conformément à la Constitution de la Ve République.

Borne joue la comédie sur le rôle de l’Assemblée nationale : « Nous aurons un débat parlementaire qui permettra de parler de la réforme. » Quel que soit le « débat parlementaire », les articles 49-3 et 47-1 assureraient le passage de la loi.

Il n’y a rien à attendre du côté de l’Assemblée nationale. Cette loi ne peut pas être améliorée. Elle ne peut pas être corrigée. Elle doit être retirée. Un point c’est tout.

Une seule chose peut contraindre le gouvernement à retirer sa réforme : la grève totale dans tout le pays ! La grève unie des travailleurs et des organisations !

Les dirigeants des organisations syndicales appellent pour la quatrième fois les travailleurs à se mobiliser le 11 février. Ils annoncent que, le 11 février au soir, ils rendront publiques leurs propositions concernant « les suites de la mobilisation ».

Devant l’entêtement du gouvernement à ne pas retirer son projet, que reste-t-il d’autre à faire que d’appeler dans l’unité au blocage du pays ? Il n’y a qu’un moyen de l’y obliger : appliquer le mandat des millions de grévistes et de manifestants qui ont répondu sans hésiter aux appels des 19, 31 janvier et 7 février.

Il revient aux dirigeants des confédérations syndicales, quand ils se réuniront le 11 février au soir, de proclamer en toute clarté qu’ils prendront la responsabilité d’appeler à la grève totale unie pour bloquer le pays.

Partout les travailleurs sont disponibles – ils l’ont montré – pour s’engager dans cette voie et constituer à tous les niveaux les comités d’organisation de la grève totale pour faire reculer Macron et le gouvernement.

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

8 février 2023, 11 heures

Encore plus nombreux : ce 31 janvier, nous étions plus de deux millions et demi…

Tract 31 janvier

Ce 31 janvier, nous étions des millions, plus nombreux encore que le 19 janvier. Des millions, unis avec tous les syndicats.
Avec les jeunes venus nombreux.

Sur les banderoles, les pancartes, les autocollants, dans les mots d’ordre criés, sous toutes les formes, une exigence unanime : la réforme Macron-Borne doit être retirée !
Tous les travailleurs savent que cette réforme n’a aucune justification. Il n’y a pas de déficit. La seule raison en est d’alimenter les caisses de l’État, notamment pour financer les 413 milliards d’euros de la loi de programmation militaire, 413 milliards pour la guerre !

Et maintenant ?

Macron refuse toujours d’entendre. Qu’est-ce qui le fera céder ?

Personne n’attend quoi que ce soit du « débat » à l’Assemblée nationale. Il s’agit seulement de donner l’impression qu’on est en démocratie. Mais tout le monde sait que la Constitution donne à Macron les moyens de faire passer son projet même sans majorité, même sans vote.

Non, ce n’est pas à l’Assemblée qu’on obligera Macron à céder.
La démocratie, c’est la loi de la majorité. La majorité exige le retrait du projet Macron-Borne. C’est la grève, la grève totale dans l’unité qui contraindra le gouvernement à reculer.

Déjà, dans les assemblées, les travailleurs discutent : reconduction de la grève, constitution de comités d’organisation, mise en place de caisses de grève, comment se donner les moyens de gagner ?

Les confédérations syndicales ont eu raison de constituer un front uni aboutissant aux grèves et manifestations massives du 19 et du 31 janvier.

Ce 31 janvier, après les manifestations, elles annoncent de nouvelles journées de grève et de manifestations les 7 et 11 février et déclarent : « Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme. »

La puissance des millions de grévistes et de manifestants du 31 janvier donne désormais aux confédérations un mandat : mettre à l’ordre du jour l’organisation de la grève totale unie qui contraindra Macron à reculer. Et s’il ne recule pas, à partir et sa réforme avec lui !

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

Macron provoque…
mais sa réforme ne passera pas

Tract 26 janvier

Le 19 janvier nous étions des millions de travailleurs et de jeunes unis avec nos organisations syndicales en grève et en manifestation pour le retrait de la réforme Macron-Borne contre les retraites.

Aveugle, Macron n’a pas vu les millions de manifestants et de grévistes. Sourd, il n’a pas entendu le cri « Retrait de la réforme ».

Macron persiste, il appelle les députés à venir l’aider à « aménager » son projet. Mais il annonce déjà que de toute façon il l’imposera, car la Constitution le permet, même sans le vote des députés !

Alors, qu’est-ce qui empêchera Macron de nous imposer ces deux ans de travail en plus ? Ce n’est pas le « débat parlementaire », c’est la mobilisation !

Une journée de grève et de manifestations a déjà ébranlé le régime. La grève massive l’obligera à reculer.

Macron multiplie les provocations. Il vient d’annoncer 413 milliards d’euros pour la loi de programmation militaire. Il y a des centaines de milliards pour les chars, les avions et les bombes, et nos régimes de retraite devraient être remis en cause au prétexte d’un prétendu déficit (artificiellement fabriqué) de quelques milliards ? C’est un mensonge !

Le mandat du 19 janvier est clair : le retrait total du projet Macron-Borne !

Le 31 janvier à nouveau, la grève et les manifestations seront massives. Si le gouvernement persiste, les confédérations syndicales qui ont appelé aux 19 et 31 janvier n’auront d’autre choix pour le faire céder que d’en appeler dans l’unité au blocage du pays.

La question de la grève générale sera posée.
Et si Macron persiste à bloquer la situation, qu’il parte, lui et sa réforme avec !

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées
par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions.

26 janvier 2023

Pas un jour, pas une semaine, pas une heure, pas une minute de plus ! « Unité de bas en haut et de haut en bas pour l’abrogation de la loi “Dussopt”»,

«À Paris, à Nanterre, au Havre, à Saint-Pierre des Corps, à Nantes, à Montpellier, Rennes,…, aux quatre coins du pays, les travailleurs de la fonction publique territoriale se dressent avec leurs syndicats contre la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique, dite loi Dussopt, pour empêcher toute augmentation du temps de travail et le vol de jours de congés. La loi Dussopt, loi du gouvernement Macron, comme beaucoup d’autres, ne peut s’appliquer sans la complicité active, comme à Rennes des municipalités dirigées par l’union de la gauche.

Ces milliers d’agents territoriaux se mobilisent avec leurs syndicats.

A Rennes, Plusieurs centaines de fonctionnaires territoriaux avec leurs syndicats CGT, FO et SUD se sont rassemblés sur le parvis de Rennes Métropole le jeudi 20 mai. Le rassemblement initialement prévu place de la Mairie a été interdit par la préfecture !!! « Interdire aux employés de la ville de se rassembler place de la Mairie c’est indigne » dira une représentante syndicale.

Tous les services sont présents des bibliothèques aux services techniques en passant par les écoles, de nombreuses cantines et crèches sont fermées. « Ce ne sont pas les grévistes, comme le dit la mairie qui remettent en cause le service public, ce sont les politiques depuis des décennies »

Au cours du rassemblement à Rennes un des orateurs a dit “c’est par l’action qu’on les fera plier “. Il a raison.

Cette mobilisation démontre la détermination des agents territoriaux à combattre l’allongement du temps de travail et le vol de jours de congés.

Ils sont placés face à un choix :
* Soit estimer ne pas pouvoir gagner, et alors il faut négocier le moindre mal, perdre le moins possible…
* Soit estimer qu’il faut tout faire pour imposer la préservation de TOUS les jours de congés, de TOUS les acquis.

Mais alors, il faut se donner le moyen de gagner. Le moyen, il y en a un seul : c’est la grève, la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction, la grève générale de tous agents, dans tout le pays, s’il le faut !

«L’unité à tous les niveaux est la clé du succès ! »

Cela implique l’unité, l’unité des agents, l’unité des organisations syndicales, sur un même mot d’ordre.

Une chose est sûre, que se constitue le bloc uni de tous les agents avec l’ensemble des syndicats et des fédérations, qu’ils déferlent tous ensemble comme une seule vague, et alors le gouvernement n’aurait pas d’autre choix que de reculer !

Et l’exigence commune qui se fait entendre pourra être satisfaite: l’abrogation de la loi Dussopt !

5 juin, à Paris, le POID organise une manifestation à Paris,
* Une urgence : rompre avec la politique de Macron ! Rompre avec la Vème République !! * Confiscation des 560 milliards versés aux capitalistes !
* Unité pour l’abrogation de la loi Dussopt, pour la défense du statut, la titularisation des

emplois précaires et contre l’augmentation du temps de travail !

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué NON 1607h territoriaux

Non à la privatisation de l’EHpad de Bourg des Comptes ! Soutien à la grève des salariées !

Le POID apporte son soutien aux salariées de l’EHPAD de Bourg des Comptes et à leurs organisations syndicales, qui vont faire grève à nouveau mardi 11 mai pour défendre leur statut, leurs conditions de travail et la qualité de la prise en charge des résidents.

Les salariées de l’EHPAD « les Rondines » à Bourg des Comptes doivent en effet affronter depuis plusieurs mois, une opération visant à privatiser l’EHPAD qui est un EHPAD communal. Cette opération est menée conjointement par la majorité municipale, l’Agence Régionale de Santé et la majorité PS-PC du Conseil Départemental.

La privatisation des services publics, c’est la politique de Macron, donc de l’ARS. Mais force est de constater que cette politique est relayée par la majorité du Conseil Départemental en la personne de la vice-présidente chargée des solidarités et de tous les élus qui se taisent sur cette honteuse tentative de privatisation.

La situation pandémique, le nombre grandissant de personnes âgées dépendantes nécessitent de développer le service public de l’accueil des personnes âgées. Tout le monde souligne la difficulté de recruter des personnels qualifiés dans ce secteur aux conditions de travail reconnues difficiles. Tout le monde souligne le retard de la France au niveau du « ratio »de personnel soignant par résident, par rapport à des pays comparables.

Comment comprendre dès lors cet acharnement à vouloir privatiser cet EHPAD, alors qu’on sait que la privatisation s’accompagnera inévitablement d’une recherche de rentabilité accrue au détriment des effectifs et conditions de travail et des résidents.

Plus que jamais l’heure est à l’union de la population, de toutes celles et ceux qui sont attachés aux services publics, avec les salariées et leurs organisations syndicales pour bloquer définitivement cette tentative de privatisation.

Fédération d’Ille et Vilaine du POID Adresse mail : 35poid@gmail.com http://poid-35.fr/

communiqué ehpad bourg des comptes 7 mai 2021